La vallée qui rit, la vallée qui pleure

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Mercredi 23 août 2017 à Arthez-d’Asson.
Un voyageur du XIXe siècle et un groupe folklorique de notre temps.

L’invitation de Fer et Savoir Faire

Il y a 429 ans renaissait une « forge » à Arthez-d’Asson. Forge, ou plutôt « ferrarie » suivant l’acte d’affièvement octroyé en 1588 par la Régente Catherine de Bourbon, une usine qui allait donner du fer au Béarn. Le métal de première nécessité pour les armes, l’agriculture et les transports.

Une histoire quasi oubliée [1]  que l’Association Fer et Savoir-Faire évoque chaque année à travers une animation estivale.

Cette année, on plongera au milieu du XIXe siècle avec les descriptions d’un voyageur au regard précis et perspicace, Eugène Cordier. Une écoute de textes entrecoupés de danses et de chants du Cuyala d’Aüssaü. Ce groupe folklorique de la vallée d’Ossau qui perpétue les réjouissances des dimanches et fêtes de l’ancien temps, bien utiles pour supporter le dur labeur de la terre, de la mine ou du charbonnage. Des moments qui permettaient de nouer des liens forts entre toutes les générations.

La vallée qui rit, la vallée qui pleure. Affiche de présentation

 

Le communiqué de Sud-Ouest

 

La vallée qui rit, la vallée qui pleure, récit par Bernard Illig.

Ce récit s’appuie en grande partie sur les notes d’Eugène Cordier rédigées entre 1852 et 1856. C’est alors Charles d’Angosse qui dirige les forges et qui s’en désintéresse peu à peu. (Voir dans Forges de la vallée de l’Ouzom des origines à 1866, le chapitre «Les forges au dix-neuvième siècle»). Sa gestion des forges, des charbonniers et des ouvriers est sévèrement critiquée par Eugène Cordier.

 

Lire ICI le texte de Bernard Illig

 

Sources et références :

– Les notes d’Eugène Cordier (Archives départementales des Hautes-Pyrénées. Fond Cordier 40 J ( boîte 3, Chemise 9, Les Forêts,  Les Ferrières).
– La lettre d’Armand d’Angosse à son neveu Charles.
– « Les Pyrénées au XIX° siècle » de Jean-François Soulet
– La correspondance de Joseph Eberlé avec son père
– « De fer, d’eau et de feu, la forge à la Catalane    ». René Drillaud, Monique Théron Navatel
– « Le combat des travailleurs des Forges de l’Adour (1945-1966) ». André Maye

 

 

Le récit fut entrecoupé de danses par Lou Cuyala d’Aüssaü, le groupe de danseurs bien connu de Bielle.

Adiu amous adiu

Eugène Cordier cite une chanson ossaloise (Adieu mes amours, adieu…). Cette chanson a été recueillie et figure notamment dans le site de Bernard Cauhapé Aussaü.org . Nous en reproduisons ici la version qu’il en propose.

 

POUR EN SAVOIR PLUS

– Le site du groupe Lou Cuyala d’Aüssaü

Eugène Cordier, le premier ethnologue des Pyrénées françaises, un article de Jean-François Soulet.

[1] Voir tous les articles du site

MISE A JOUR 31/10/2022
mercredi 9 août 2017 par Fer et Savoir-Faire